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Tout savoir sur le saut à l’élastique

Le saut à l’élastique (« Bungy jumping » ou « Benji » pour les initiés) est considéré en France comme une activité de loisir. Réglementée depuis 1989 par le Ministère de la Jeunesse et des Sports, cette discipline consiste à se jeter dans le vide en étant retenu par un élastique.

Origine

Le saut à l’élastique est un sport originaire de l’Océan Pacifique. Il s’agit en effet d’un rite de passage à l’âge adulte pratiqué chaque année par une tribu de l’archipel du Vanuatu. Dans cette pratique, des adolescents se jettent dans le vide, les chevilles attachées à des lianes, depuis une tour de bambous haute de 25 mètres nommée « Gol ». Dans les années 80, un entrepreneur Néo-Zélandais du nom d’Alan John Hackett découvre ce curieux rituel initiatique et décide de s’en inspirer pour créer une nouvelle discipline. Avec l’aide du Département de la Recherche Scientifique et Industrielle de la Nouvelle-Zélande, il met au point un cordon élastique, le « Bungy », constitué de centaines de fils de latex naturels tressés. En 1987, Hackett saute (sans autorisation !) du 2ème étage de la Tour Eiffel et fait ainsi découvrir le saut à l’élastique à toute la planète.

 

Équipement et sécurité

L’équipement utilisé dans le saut à l’élastique est constitué d’un harnais, d’une corde de sécurité, de mousquetons et d’un élastique (composé d’environ 1000 fils de latex naturel) utilisable jusqu’à 150 sauts. Après avoir été pesé et après avoir pris connaissance des consignes de sécurité, le sauteur remplit une fiche de renseignements et signe des documents administratifs. Il est ensuite harnaché et accompagné par l’équipe de moniteurs jusqu’à la zone de lancement (un pont, une grue, une tour…) où on lui attache ses chevilles à l’élastique. On procède alors au décompte et il n’y a plus qu’à se lancer dans le vide, tête en avant ou en arrière ! Une expérience unique pour les amateurs de sensations fortes et les personnes en recherche d’adrénaline !